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Le poème "Les Vieilles Maisons" de Sully-Prudhomme évoque un sentiment de nostalgie et d'attachement envers les anciennes demeures, contrastant avec une indifférence ressentie envers les maisons neuves. La conclusion peut être rédigée en reprenant les idées principales du poème et en apportant une réflexion personnelle.
Dans un monde où les nouvelles constructions se multiplient, le poète exprime sa préférence pour les maisons anciennes, lesquelles semblent avoir une âme, une histoire à raconter. Selon lui, leur visage indifférent s'apparente à une expression de deuil, de souvenirs enfouis dans les profondeurs de leur existence.
Les lézardes des murs, les vitres ayant perdu de leur éclat, chacun de ces défauts est perçu comme une marque du temps qui passe, mais également comme des témoins de moments heureux et tristes qui ont traversé ces lieux. Les portes vieillies et les murailles accueillantes sont devenus les gardiens silencieux des secrets enfouis à l'intérieur.
La rouille des serrures et le ternissement des dorures symbolisent l'écoulement inéluctable du temps, mais aussi la fragilité des souvenirs et des émotions qui s'estompent avec les années. Les maisons anciennes hébergent des voix chères, témoignent des personnages qui y ont vécu, et dans les plis des rideaux, on sent encore le souffle des anciens propriétaires.
En conclusion, le poème "Les Vieilles Maisons" célèbre la beauté et l'authenticité des demeures anciennes, qui suscitent émotion et attachement. Il nous invite à prendre conscience de la richesse que ces vieilles maisons renferment, bien au-delà de leur apparence superficielle. La poésie de Sully-Prudhomme nous rappelle l'importance de préserver et de respecter notre patrimoine architectural, afin de pouvoir transmettre ces histoires et ces souvenirs aux générations futures.