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Step-by-step explanation:
La subjectivité est un concept complexe qui a de nombreuses définitions. En général, on peut la définir comme la capacité de chaque individu d'appréhender le monde à travers son propre prisme, ses propres expériences et ses propres émotions.
Dans les arts, la subjectivité est souvent valorisée. En effet, les artistes sont libres de s'exprimer comme ils le souhaitent, sans avoir à se soucier de la réalité objective du monde. Ils peuvent utiliser leur imagination et leur créativité pour créer des œuvres qui reflètent leur propre vision du monde.
Par exemple, un peintre peut représenter une scène de nature de manière réaliste ou abstraite, selon sa propre perception de la beauté. Un écrivain peut créer des personnages fictifs qui reflètent ses propres expériences et ses propres émotions. Un musicien peut composer une mélodie qui exprime ses propres sentiments.
En revanche, en histoire, la subjectivité est souvent réprouvée. En effet, l'histoire est censée être une discipline objective qui vise à reconstituer le passé de manière fidèle. Les historiens doivent donc se baser sur des sources fiables et éviter de laisser leurs propres opinions et préjugés influencer leurs conclusions.
Par exemple, un historien ne peut pas affirmer que la Révolution française était une bonne ou une mauvaise chose, car cela relève de l'interprétation. Il doit simplement présenter les faits et laisser le lecteur se faire sa propre opinion.
Alors, la subjectivité est-elle excessivement valorisée dans les arts, mais injustement réprouvée en histoire ?